Définir le bien-être nous amène au cœur d’un rapport intime d’une part entre l’individu et son corps et, d’autre part dans un rapport entre l’individu, son esprit et son rapport avec les autres. Communément défini comme un « état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit », le bien-être touche tant à la dimension biologique de la vie humaine qu’à sa dimension sociale.
L’un des modèles conceptuels les plus influents sur ce sujet est connu sous l’acronyme PERMA, popularisé par Martin Seligman, l’un des fondateurs de la psychologie positive. Il estime que le bien-être repose sur cinq piliers.
Positive emotions (émotions positives) : se sentir bien
Engagement (implication) : s’investir pleinement dans des activités
Relationships (relations) : avoir des relations authentiques avec les autres
Meaning (sens) : mener une vie qui a du sens
Achievement (réussite) : s’épanouir et atteindre ses objectifs
Ainsi, le mieux-être est un processus holistique qui reflète l’étendue et la richesse de notre expérience sur le plan individuel, familial, professionnel et social.
On peut différencier le bien-être physique au bien-être psychologique
Le bien-être physique renvoie à une bonne santé physiologique générale et à la satisfaction des besoins essentiels du corps. C’est aussi adopter de saines habitudes (par exemple, être actif chaque jour, dormir suffisamment, bien s’alimenter) et éviter les comportements nuisibles pour la santé (comme l’usage du tabac et la consommation excessive d’alcool.
Le bien-être émotionnel, c’est être bien dans sa peau et être capable de reconnaître, d’accepter, de comprendre et de partager avec les autres, de façon constructive, ses sentiments (amour, espoir, tristesse, crainte et colère). C’est ce bien-être qui fait que nous sommes en mesure de faire face aux défis que la vie nous réserve.
D’autres formes de bien-être
Le mieux-être sur le plan spirituel, c’est être capable de vivre en paix et en harmonie, de mettre ses valeurs en pratique et de trouver un sens à sa vie. Le mieux-être, sur le plan intellectuel, c’est faire preuve de curiosité et s’engager dans une démarche d’apprentissage à vie. Cela passe par la recherche de nouvelles idées et expériences, l’acquisition de nouvelles compétences et l’élargissement de ses connaissances.
Le mieux-être, sur le plan professionnel, c’est trouver son épanouissement personnel dans des activités quotidiennes intéressantes, que ce soit au travail, rémunéré ou non. Le mieux-être, sur le plan social, c’est être capable de nouer et d’entretenir des relations positives, respectueuses et enrichissantes avec les autres.
Le bien-être : une compétence à développer
De fait, la quête du bien-être a plusieurs facettes. La première concerne l’entretien de notre « patrimoine corps » avec tout ce qui participe à la satisfaction de ses besoins : l’hygiène, le confort et la santé. La seconde facette est liée à l’être humain en tant qu’être social. Les compétences de bien-être sont généralement renforcées par des initiatives encourageant le développement des compétences socioaffectives et métacognitives, la résilience, ainsi qu’un état d’esprit de développement.
Les récentes études en neuroscience ont mis en exergue la plasticité du cerveau, une capacité adaptative qui conduit l’être humain à être capable de développer le bien-être, alors considéré comme une compétence susceptible d’évoluer grâce à la pratique. Les neuroscientifiques avancent que le bien-être se compose de quatre éléments fondamentaux :
La résilience émotionnelle ou l’aptitude à se remettre rapidement à un état de nature après les difficultés.
L’attitude positive par laquelle nous voyons plutôt le bon côté des circonstances ainsi que des gens. La méditation a de bonnes répercussions sur cette compétence comme l’affirment les neurosciences.
La concentration ou la pleine conscience, autrement dit l’attention qui nous permet de nous focaliser sur le présent. Ces éléments poussent l’individu à être plus créatif afin de trouver les solutions aux difficultés. Grâce à eux, on se montre aussi moins critique.
La générosité : la bienveillance envers autrui peut, selon les recherches, activer les circuits neuronaux à l’origine du bien-être.
Pour conclure
Le bien-être est une notion au cœur de laquelle gravitent le bonheur, l’épanouissement personnel et l’alignement. Il est essentiel au renforcement de l’estime de soi et de la confiance en soi. En éprouvant un mieux-être, nous pouvons facilement nous libérer à nos addictions.
Si vous souhaitez parvenir à cet état d’équilibre parfait, le coaching peut être la démarche par laquelle vous pourrez remonter à l’origine de vos blocages afin de mettre en place un mode de vie et des habitudes plus saines. Le coach bien-être vous aidera à opérer des changements réalistes dans votre hygiène de vie en vous initiant au jeûne par exemple, de manière à améliorer votre capital santé en adoptant une approche holistique.